Emilia Pardo Bazán, écrivaine.

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Emilia Pardo Bazán, comtesse de Bazán Brun, également connue comme Emilia, comtesse de Pardo Bazán (née le 16 septembre 1851 à La Corogne et décédée le 12 mai 1921 à Madrid) est une écrivaine espagnole, célèbre pour ses romans naturalistes.


Femme de lettres d’une extrême fécondité, elle a écrit quarante et un romans, sept drames, deux livres de cuisine, plus de cinq cent quatre-vingts contes et des centaines d’essais.

Elle appartenait à une famille galicienne noble, parmi les plus riches d’Espagne : ses parents sont don José Pardo Bazán et Amalia de la Rúa. À partir de 1890, elle utilisera le titre de comtesse de Pardo Bazán, titre octroyé par Alphonse XIII. Ce fut sa mère qui l’encouragea à lire et, à l’âge de 9 ans, elle montrait déjà un grand intérêt pour l’écriture. Outre leur maison de la calle de Tabernas, sa famille possédait deux autres résidences, l’une près de Sanxenxo, un village de pêcheurs, et un manoir dans les environs de La Corogne, le Pazo de Meirás. Dans la bibliothèque paternelle elle put accéder à des lectures d’une grande variété ; ses livres préférés, devait-elle dire, étaient alors Don Quichotte, la Bible et L’Iliade. Dans la maison de La Corogne elle lut en outre La conquête du Mexique de Solís et Les Vies parallèles de Plutarque. Les livres sur la Révolution française la fascinaient. Quand la famille allait à Madrid passer l’hiver Emilia suivait des cours dans un collège français protégé par la Maison Royale, c’est là qu’elle apprit à connaître l’œuvre littéraire de La Fontaine et de Racine. Quand elle a douze ans la famille décide de rester à La Corogne pendant l’hiver et Emilia y étudie avec des précepteurs. Elle s’évade du rituel de l’éducation féminine jusqu’à se refuser à toucher à un piano et à prendre des cours de musique. Elle consacre tout le temps qu’elle peut à sa vraie passion : la lecture.

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Amadeu Vives y Roig, compositeur.

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Amadeo Vives Roig, Amadeu Vives y Roig, né le 18 novembre 1871 à Collbató, province de Barcelone et décédé le 2 décembre 1932) à Madrid, est un compositeur espagnol, catalan, créateur de plus d’une centaine d’œuvres lyriques, dont des opérettes, des opéras, de nombreuses zarzuelas pour lesquelles il est surtout connu. Parmi ses plus célèbres, Maruxa, Bohemios, et surtout Doña Francisquita, dont Christopher Webber louait « lyrisme facile, l’orchestration fluide et l’évocation colorée du Madrid du xixe siècle, sans parler de son écriture vocale et chorale remarquable ». C’est « sans doute la plus connue et aimée de toutes ses œuvres, l’une des rares zarzuelas qui a «voyagé» à l’étranger ». Homme de grande culture, Vives a également laissé une importante œuvre littéraire, qui comprend divers essais sur l’esthétique musicale, un livre autobiographique, Sofía (1923), et une comédie à succès Jo no sabia que el món era així (Je ne savais pas que le monde était ainsi, en catalan), dont la première fut donnée à Barcelone en 1929, et qui fut renommée Rosalía lors de sa première en langue espagnole, à Santander en 1930.

Les archives personnelles d’Amadeu Vives sont conservées à la Bibliothèque de Catalogne.


 

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Ignacio Zuloaga, peintre.

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Ignacio Zuloaga y Zabaleta, né le 20 juin 1870 à Eibar au Pays basque, et mort le 31 octobre 1945 à Madrid, fut l’un des plus importants peintres espagnols de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Portraitiste très prisé en son temps, il a également donné des images puissantes du monde taurin en Andalousie et de l’Espagne noire en Castille, notamment à Ségovie.


Son père Plácido Zuloaga, remarquable damasquineur, l’initie au dessin et à la gravure et lui fait découvrir la peinture espagnole au musée du Prado. Sa formation scolaire se fait en France chez les jésuites.

En 1889, après un séjour de 6 mois à Rome, il s’installe pour une décennie à Paris. Il y côtoie Santiago Rusiñol, fait connaître la peinture espagnole (notamment Le Greco) aux artistes français, reçoit l’influence déterminante d’Édouard Manet, et expose avec les postimpressionnistes à la galerie Le Barc de Boutteville. Il s’intéresse déjà aux personnages humbles (balayeurs, vagabonds, prostituées…) qu’il représente dans des harmonies froides.

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