Le vairon.

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Le vairon (Phoxinus phoxinus) est une petite espèce de poissons potamodromes, très communs dans les eaux douces et bien oxygénées. Il tolère un pH de 7 à 7,5.

Sa chair est peu estimée sur le plan alimentaire, mais il est fréquemment utilisé comme appât pour la pêche au vif de la truite, du brochet et du sandre. Il est également utilisé par les laboratoires de biologie, notamment pour les recherches sur les organes sensoriels.


Très commun dans les ruisseaux d’eaux claires d’Eurasie (jusque dans des eaux très froides), il peut notamment être présent en quantité importante dans les mares constituées par les barrages de castors où il peut ensuite régresser (par la prédation) quand les salmonidés (truites ou saumons) s’y installent et grandissent en s’en nourrissant parmi d’autres proies.

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La bataille de Waterloo (1815).

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La bataille de Waterloo s’est déroulée le 18 juin 1815, en Belgique, à vingt kilomètres au sud de Bruxelles, dans l’actuelle province du Brabant wallon. Cette bataille a opposé l’armée française dite Armée du Nord, dirigée par l’empereur Napoléon Ier, à l’armée des Alliés, dirigée par le duc de Wellington et composée de Britanniques, d’Allemands (contingents du Hanovre, du Brunswick, du Nassau) et de Néerlandais (unités belges et hollandaises), rejointe par l’armée prussienne commandée par le maréchal Blücher. Elle s’est achevée par la défaite décisive de l’armée française.

Les combats n’eurent pas lieu sur le territoire de la commune de Waterloo, mais un peu plus au sud, sur les territoires des communes actuelles de Lasne, Braine-l’Alleud et de Genappe. Toutefois, Wellington écrivit la dépêche annonçant la victoire des coalisés depuis son quartier général situé à Waterloo, fixant ainsi ce nom à la bataille qui fut initialement appelée en France « bataille de Mont-Saint-Jean », lieu effectif de l’engagement. En Allemagne, la bataille est dénommée « Victoire de la Belle-Alliance » (Belle-Alliance Sieg), du nom de l’auberge où eut lieu la rencontre entre les deux généraux en chef des coalisés à la fin de la journée.

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Adolf Daens, prêtre et homme politique.

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Adolf Daens, né à Alost (Belgique) le 18 décembre 1839 et mort dans cette même ville le 14 juin 1907, est un prêtre flamand catholique et une importante personnalité politique belge très engagée dans les mouvements de progrès social, et ensuite dans la vie politique belge de la seconde moitié du XIXe siècle, malgré les réticences et opposition de sa hiérarchie.


Adolf Daens est issu d’une famille modeste de six enfants, son père est ardoisier-couvreur et peintre de façades et sa mère confectionne des bonnets qu’elle vend elle-même. Il fit ses études primaires à l’école communale d’Alost et ses humanités au collège Saint-Joseph. Daens entre comme novice dans la Compagnie de Jésus en 1859 et y reste jusqu’en 1870. À la suite de différends avec ses supérieurs, il doit quitter l’Ordre en 1871. Il estt néanmoins admis au grand séminaire de Gand et ordonné prêtre en 1873. Il travaille ensuite dans l’enseignement catholique. En 1873, il enseigne au collège Notre-Dame à Audenarde. Il exerce diverses fonctions pastorales : vicaire à Saint-Nicolas en 1876 puis à Kruishoutem en 1878. Par la suite, de 1879 à 1888, il est professeur de poésie puis de rhétorique au collège de la Sainte Vierge à Termonde. À partir de 1888, n’étant plus nommé à aucun poste, il revient à Alost sans aucune fonction diocésaine1. À cette époque, il se qualifie d’ailleurs lui-même de « prêtre libre et sans aucun poste ». Ainsi, il se retrouve à aider son frère ainé, Petrus Daens, dans son imprimerie, rédacteur et éditeur des journaux « Werkman » et « Het Land van Aelst ». À côté, il donne aussi des leçons particulières et fait même du commerce d’huile et de vin par occasion.

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