Dominique Pire, prêtre et religieux dominicain.

Le Père Dominique Pire, né Georges Charles Clément Ghislain Pire le 10 février 1910 à Leffe près de Dinant en Belgique, et décédé le 30 janvier 1969 à Louvain en Belgique, est un prêtre et religieux dominicain belge qui reçut le prix Nobel de la paix en 1958 pour son travail en faveur des réfugiés après la Seconde Guerre mondiale.


Georges Pire devint religieux dominicain en 1932, lorsqu’il prononça ses vœux et adopta le nom de « Dominique », qui est celui du fondateur de l’ordre des Dominicains. Après des études de théologie et de sciences politiques, il revint au couvent de la Sarte à Huy, Belgique où il commença son engagement social avec les familles défavorisées de la région. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Pire servit comme aumônier de la résistance et participa activement à l’exfiltration de pilotes alliés, par exemple. Il reçut de nombreuses médailles après la guerre.

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Juan d’Autriche, commandant militaire.

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L’infant don Juan d’Autriche, né le 24 février 1545 ou 15471 à Ratisbonne (Allemagne) et mort le 1er octobre 1578 à Bouge, près de Namur (Belgique), est un prince espagnol de la famille des Habsbourg – fils illégitime de Charles Quint – qui fait une carrière militaire dans les armées de son demi-frère Philippe II et est gouverneur des Pays-Bas de 1576 à 1578. Il est notamment le commandant de la flotte européenne à la célèbre bataille de Lépante, victoire navale décisive des puissances chrétiennes regroupées en une Sainte Ligue contre l’Empire ottoman.


Fruit de la relation illégitime de Charles Quint et de Barbara Blomberg, une femme issue d’une famille de notables de Ratisbonne, en 1547, don Juan d’Autriche est baptisé, en réalité, sous le prénom de Jérôme (Jerónimo ou Jeromín). En 1550, l’empereur charge un de ses proches, son majordome Luis Méndez Quijada, de l’éducation du jeune garçon. Pendant cette période, Quijada est tenu de faire croire que l’enfant est son propre bâtard. Il est élevé en Castille, dans la ville – proche de Madrid – de Leganés, dans la rue qui porte actuellement son nom (Jeromín), puis à Villagarcía de Campos à côté de Valladolid et enfin à Cuacos de Yuste.

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Paul-Henri Spaak, homme d’état, père de l’Europe.

Paul-Henri Spaak, né à Schaerbeek le 25 janvier 1899 et mort à Braine-l’Alleud le 31 juillet 1972, est un homme d’État belge. Il est considéré comme l’un des Pères de l’Europe.

Il occupe d’importantes fonctions sur le plan national et international : il est plusieurs fois ministre dans des gouvernements belges de 1936 à 1964, notamment ministre des Affaires étrangères et Premier ministre ; durant la guerre, il est membre du gouvernement belge en exil à Londres, dont le Premier ministre est Hubert Pierlot, qui dirige l’effort de guerre économique et militaire des Belges libres, avec des combattants en Europe et en Afrique dans l’air et sur terre.


Après 1918, Paul-Henri Spaak accomplit, à l’Université libre de Bruxelles, des études de droit qu’il acheva en deux ans et devint avocat au barreau de Bruxelles. Il y défend les objecteurs de conscience Marcel Dieu, dit Hem Day, et Léo Campion, franc-maçon, plus tard chansonnier et acteur à Paris, traduits en justice en 1933 pour avoir renvoyé leurs livrets militaires10,11. Il plaide : « La guerre à présent, ce sont les colonies, le pétrole, le prestige de tel gouvernement. La guerre aujourd’hui, c’est le résultat de tous les impérialismes. » Il s’interroge ensuite sur le concept de patriotisme pour les millions de chômeurs et de sans-abris engendrés par la crise.

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