Johann Albrecht Bengel, éducateur et thélogien luthérien.

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Johann Albrecht Bengel, né le 24 juin 1687 à Winnenden dans le Duché de Wurtemberg), mort le 2 novembre 1752 à Stuttgart est un éducateur et théologien luthérien souabe et une figure marquante du piétisme allemand.


À la mort de son père survenue en 1693, l’éducation du jeune Bengel est assurée par un ami qui sera plus tard maître au gymnase de Stuttgart. En 1703, Bengel quitte cette ville pour entrer à l’Université de Tübingen et devient séminariste au Tübinger Stift. Là il consacre son temps libre à l’étude des textes d’Aristote et de Spinoza et étudie en théologie les travaux de Philipp Spener, de Johann Arndt et d’August Francke. Sa connaissance de la métaphysique de Spinoza est telle qu’il se voit confier par l’un de ses professeurs la tâche de réunir le matériel

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Karl Friedrich May, écrivain.

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Karl Friedrich May [kaːɐ̯l ˈfʁiːdʁɪç maɪ̯]2, né à Hohenstein-Ernstthal le 25 février 1842 et mort à Radebeul le 30 mars 1912, est l’un des écrivains allemands les plus vendus au monde, notamment pour ses romans d’aventures au Far West dont les deux héros sont le Blanc Old Shatterhand et l’Apache Winnetou.

Il écrivit aussi des romans d’aventures se déroulant au Proche-Orient, dont le héros Kara Ben Nemsi est accompagné par Hadschi Halef Omar (par exemple dans Une visite au pays du diable, il décrit les Yézidis de manière positive), ainsi que des histoires comme Surcouf le corsaire, ou moins connues situées dans son Allemagne natale, des poésies, une autobiographie et un jeu. Il a aussi composé deux célèbres chants romantiques allemands Ne m’oublie pas et une version du Je vous salue Marie.

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Ludwig Wilhelm Erhard, homme d’état.

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Ludwig Wilhelm Erhard, né le 4 février 1897 à Fürth et mort le 5 mai 1977 à Bonn, est un homme d’État ouest-allemand, membre de l’Union chrétienne-démocrate d’Allemagne (CDU) de tendance libérale.

Il est ministre fédéral de l’Économie entre 1949 et 1963, après avoir orchestré une importante réforme monétaire en 1948, et vice-chancelier à compter de 1957. À la suite de la démission de Konrad Adenauer, il prend sa suite comme chancelier fédéral en 1963 et mène la CDU/CSU à la victoire en 1965. Des difficultés économiques conduisent à la rupture de sa coalition, et Kurt Georg Kiesinger le remplace dès 1966.


Il devient en 1928 assistant chercheur à l’Institut pour l’observation économique de l’industrie légère de Nuremberg, financé en grande partie par l’industrie locale (Institut für Wirtschaftsbeobachtung der deutschen Fertigindustrie), puis directeur adjoint. C’est dans le cadre de ses activités à l’Institut qu’il rédige plusieurs articles de 1932 à 1938, dans lesquels il se fait le porte parole de l’industrie légère franconienne et critique de façon virulente les positions économiques antilibérales du parti nazi, en particulier contre les entraves au commerce. Sur ce point néanmoins, il accepte la réorganisation par branche de l’industrie légère sous l’effet d’une loi de 1934 (création de la Reichsgruppe

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