Le phare du Cap d’Arme (Île de Porquerolles, Var).

Le phare du cap d’Arme se trouve sur l’île de Porquerolles, sur sa pointe extrême sud1. Cette île fait partie de la commune d’Hyères.

C’est un point de vue sur la presque totalité de l’île : les collines du Langoustier, le fort Sainte-Agathe, le sémaphore et les falaises du sud. Plus au loin on voit la rade d’Hyères et le massif des Maures.

Le phare fut sauvé de la destruction en 1944 grâce au courage de son gardien de l’époque Joseph Pellegrino. Cet acte lui valut la croix de la Légion d’honneur.


La constitution architecturale du phare est celle d’un premier niveau de plan carré surmonté d’un deuxième niveau qui est centré sur le précédent ; le second niveau est aussi de plan carré mais de taille réduite. L’ensemble est édifié en pierres de taille apparentes.

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Le phare du Grand-Léjon, à Saint-Quay-Portrieux (Côtes d’Armor).

Le phare du Grand Léjon se situe en mer à 9 milles (environ 16,5 km) au large de Saint-Quay-Portrieux dans les Côtes-d’Armor, à l’extrémité sud du plateau du Grand Léjon. Il indique l’entrée de la baie de Saint-Brieuc.


Le phare actuel, construit de 1880 à 1881 succède à une tourelle tronconique construite de 1859 à 1862 implantée sur les mêmes lieux. Il signale et sécurise l’accès au port de Saint-Brieuc pour les navires venant du Cotentin ou de l’Ouest.

Si la tourelle de 1862 signale efficacement les plateaux du Grand et du Petit Léjon, un simple amer de jour n’est plus suffisant et la nécessité d’un feu se fait sentir. Il faudra plus de 20 ans pour l’obtenir.

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Le phare d’Ar-Men, Île de Sein, (Finistère).

Le phare d’Ar-Men (Ar Men signifiant « le rocher » ou « la pierre » en breton) est un phare en mer construit entre 1867 et 1881 à l’extrémité de la chaussée de Sein, à la pointe ouest de la Bretagne.

Il a été inscrit monument historique par arrêté du 31 décembre 2015. Sur proposition de la Commission nationale des monuments historiques, la ministre de la culture et de la communication a, le 20 avril 2017, classé au titre des monuments historiques le phare d’Ar-Men.


Le phare d’Ar-Men se situe sur le rocher du même nom sur la commune de l’Île-de-Sein, département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Il se trouve à l’extrémité de la chaussée de Sein, à dix kilomètres environ à l’ouest de l’île de Sein. Il est donc en mer d’Iroise, la partie sud de la mer Celtique, elle-même à l’est de l’Océan Atlantique Nord.

Dans le monde des phares bretons en mer, dont font partie notamment Kéréon, la Vieille ou encore la Jument, le phare d’Ar-Men est le plus célèbre, en raison de son caractère très isolé, des difficultés considérables qu’a présentées sa construction et du danger qu’il y avait à relever son personnel. Considéré comme un lieu de travail extrêmement éprouvant par la communauté des gardiens de phare, il a été surnommé par ces derniers « l’Enfer des Enfers ». Les coups de boutoir portés par la grande houle pendant les tempêtes pouvaient faire trembler tout l’édifice et faire tomber tout ce qui était accroché aux murs, rendant ces périodes particulièrement difficiles pour les gardiens et il n’était pas rare que, par gros temps, on ne puisse pas relever les équipes tous les 15 jours comme de normal.

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