Gustave Caillebotte, peintre.

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Gustave Caillebotte, né à Paris le 19 août 1848 et mort à Gennevilliers le 21 février 1894, est un peintre français, collectionneur, mécène et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882.

Il lègue sa collection de peintures impressionnistes et de dessins à l’État. Passionné de nautisme, membre du Cercle de la voile de Paris, dont le siège est à Argenteuil, Caillebotte est aussi un architecte naval et un régatier qui a marqué son époque.


Gustave Caillebotte est né le 19 août 1848 à Paris. Il est issu du troisième mariage de son père Martial Caillebotte deux fois veuf (1799-1874) avec Céleste Daufresne (1819-1878), fille d’un avocat de Lisieux et petite-fille de notaire. Deux autres enfants naissent : René, en 1851, et Martial en 1853. Né d’un précédent mariage, leur demi-frère Alfred Caillebotte (1834-1896) est ordonné prêtre en 1858. La famille Caillebotte, originaire de la Manche puis installée à Domfront, fait commerce de drap depuis le XVIIIe siècle et grâce à Martial Caillebotte établi à Paris au début des années 1830 fit fortune dans la vente de draps aux armées de Napoléon III. La boutique nommée Le Lit militaire était située au 152 de la rue du Faubourg-Saint-Denis.

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Jacob Kaplan, grand Rabbin de France.

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Jacob Kaplan, né le 5 novembre 1895 dans le 4e arrondissement de Paris et mort à Paris le 5 décembre 1994, fut grand-rabbin de France de 1955 jusqu’à sa retraite en 1980.


Jacob Kaplan naît dans une famille pieuse de cohanim originaire de Lituanie, au 21, rue des Écouffes, dans le Pletzl, au Marais. Il est admis au Séminaire Israélite de France (SIF) en 1913 mais ses études sont interrompues par la Première Guerre mondiale. Ayant demandé à être mobilisé comme simple fantassin, il est incorporé au 411e régiment d’infanterie, prend part à la bataille de Verdun et est blessé en 1916. Il est décoré de la croix de guerre 1914-1918.

Après la guerre, il reprend ses études et reçoit son diplôme de rabbin en 1921. Il est nommé rabbin à Mulhouse en 1922, puis rabbin de la synagogue Nazareth à Paris en 1928 et rabbin de la grande synagogue de la Victoire en 1933. Le 14 juin 1936, en tant que rabbin de la synagogue de la Victoire et à la demande du Consistoire central israélite de France, il prononce un discours aux cérémonies religieuses organisées par les Croix-de-feu à la mémoire des anciens combattants juifs, ce qui lui vaudra d’être critiqué par la Ligue internationale contre l’antisémitisme (Lica, devenue la Licra) mais n’empêche pas celle-ci de lui demander de participer à ses propres manifestations, ce qu’il fait (notamment le 22 novembre 1938 à la Mutualité en soutien aux Juifs allemands persécutés).

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Avicenne, philosophe et médecin médiéval.

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Avicenne, ou Ibn Sīnā (en persan et arabe : ابن سینا), né le 7 août 980 à Afshéna, près de Boukhara, dans la province de Transoxiane (actuel Ouzbékistan) et mort en juin 1037 à Hamadan (Iran), est un philosophe et médecin médiéval persan. Rédigeant principalement en arabe classique, il s’intéressa à de nombreuses sciences, comme l’astronomie, l’alchimie, et la psychologie.

Ses disciples l’appelaient cheikh el-raïs, c’est-à-dire le « prince des savants », le plus grand des médecins, le Maître par excellence, ou encore le troisième Maître (après Aristote et Al-Fārābī).

Ses œuvres principales sont l’encyclopédie médicale Qanûn (« Canon de la médecine ») et ses deux encyclopédies scientifiques ash-Shifa (« La guérison [de l’âme] ») et Danesh-e Nâma (« Livre de science »). Dans son Qanûn, il opère une vaste synthèse médico-philosophique avec la logique d’Aristote, combinée avec le néo-platonisme, élevant la dignité de la médecine comme discipline intellectuelle, compatible avec le monothéisme. Son influence sera prédominante dans l’Occident médiéval latin jusqu’au xvie siècle.

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