Haroun Tazieff, ingénieur agronome, géologue et vulcanologue.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :8 juillet 2020
  • Temps de lecture :8 min de lecture

Haroun Tazieff, né à Varsovie le 11 mai 1914 et mort à Paris le 2 février 1998, est un ingénieur agronome, ingénieur géologue, ingénieur des mines, volcanologue et écrivain de nationalité russe naturalisé successivement belge puis français.


Haroun Tazieff naît le 11 mai 1914 à Varsovie1, alors partie de la Russie tsariste.

Sa mère, polonaise, est une chimiste et docteure en sciences politiques, son père est russe et médecin.

Son père, Sabir, était un Tatar musulman de la famille des princes Dachkine, né en 1885 à Yangiyer (en) ou Tachkent selon les sources. Le patronyme de Sabir Tazieff, est la russification du prénom de son père, Tadji, l’un des princes Dachkine. Sabir Tazieff était docteur en médecine, officier médecin dans le corps dit « étranger » qui allait devenir la « Division sauvage » du grand duc Michel Alexandrovitch de Russie sous le commandement du général Lavr Kornilov. Sabir a été tué sur le front aux premiers jours de la guerre de 1914-1918.

(suite…)

Continuer la lectureHaroun Tazieff, ingénieur agronome, géologue et vulcanologue.

Alexandra David-Néel, pionnière exploratrice du bouddhisme.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :8 juillet 2020
  • Temps de lecture :4 min de lecture

Elle fut exploratrice érudite, mais aussi bouddhiste franc-maçonne, cantatrice anarchiste, et féministe tibétologue. Mais Alexandra David-Neel est surtout la première femme occidentale à entrer au Tibet, en 1924. Il y a 50 ans, elle mourait, à 101 ans.


Alexandra David-Neel sur l’ORTF, en 1954 :

“Je vous dis que j’ai quitté ma famille à 5 ans parce que je voulais voir ce qu’il y avait dans le bois de Vincennes. Voilà. Je me suis sauvée. Et puis quand j’ai été plus grande, je me suis sauvée davantage. Quand mes parents étaient en vacances à la mer, à Ostende, je me suis sauvée pour aller en Angleterre. Et puis après ça, je me suis sauvée, à 18 ans j’ai traversé le Saint-Gothard à pied. Pour voir ce qu’il y avait plus loin.”

Dès ses 15 ans, cette fille d’un instituteur ami de Hugo et d’Elisée Reclus, le géographe anarchiste, habituée aux jeûnes et à l’ascèse qu’elle s’inflige, férue de Jules Verne, fugue en Angleterre.

À 21 ans, inconditionnelle du musée Guimet, le musée des arts asiatiques de Paris, elle se convertit au bouddhisme. Elle apprend le sanskrit et le tibétain.

(suite…)

Continuer la lectureAlexandra David-Néel, pionnière exploratrice du bouddhisme.

Éric Tabarly, navigateur.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :8 juillet 2020
  • Temps de lecture :7 min de lecture

Éric Tabarly est un navigateur français, né le 24 juillet 1931 à Nantes et mort en mer d’Irlande le 13 juin 1998 à la suite d’une chute à la mer.

Officier marinier pilote de l’aéronautique navale (sous officier), puis officier de marine jusqu’au grade de capitaine de vaisseau, il se passionne très tôt pour la course au large et remporte plusieurs courses océaniques telles l’Ostar en 1964 et 1976, mettant fin à la domination anglaise dans cette spécialité.

Il forme toute une génération de coureurs océaniques et contribue par ses victoires au développement des activités nautiques en Bretagne et en France. Bien que très attaché à son vieux Pen Duick de 1898, il joue également un rôle de pionnier dans le développement du multicoque en concevant son trimaran Pen Duick IV (1968), un des tout premiers multicoques de course au large, confirmant la suprématie de ce type de bateau sur les monocoques.

(suite…)

Continuer la lectureÉric Tabarly, navigateur.