La grande loge féminine de France.

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La Grande Loge féminine de France (GLFF) est une obédience maçonnique française née en 1952 dont les membres sont exclusivement féminins. Elle fut fondée par la transformation de « l’Union maçonnique féminine de France », formée à la fin de la Seconde Guerre mondiale, en vue de créer la première obédience maçonnique exclusivement féminine. Depuis, elle se développe principalement en France et en Europe. L’obédience fait partie du courant des obédiences dites libérales.

À partir du XVIIIe siècle, un système de cooptation par adoption fut mis en place par les francs-maçons à l’attention de leur épouses et de leurs familles. Nombreuses furent depuis lors les femmes qui eurent une activité maçonnique, bien que l’entrée en franc-maçonnerie ne fût pas permise aux femmes selon les textes fondateurs de 1723.

L’impulsion de militantes telles que Flora Tristan, Louise Michel et Maria Deraismes fut décisive, cette dernière fut reçue et initiée en 1882 dans une loge masculine et fonda, avec Georges Martin, l’Ordre maçonnique mixte international « le Droit humain » en 1893.

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André Maginot, homme politique.

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André Maginot est un homme politique français, né le 17 février 1877 à Paris et mort le 7 janvier 1932 dans la même ville. Plusieurs fois ministre, son nom est associé à la construction, entre les deux guerres mondiales, de la ligne de défense censée protéger la France d’une éventuelle invasion allemande ou italienne.

Né à Paris 9e, André Louis René Maginot est l’aîné de quatre enfants. Ses parents sont originaires de Lorraine (Revigny-sur-Ornain dans la Meuse).

Ses études l’amènent au doctorat de droit qu’il reçoit en 1897. Il entre ensuite dans l’administration. Il commence sa carrière politique en tant que conseiller général de Revigny-sur-Ornain et est élu député de Bar-le-Duc en 1910, mandat qu’il conservera jusqu’à sa mort.

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La rafle du Vélodrome d’hiver le 16/07/1942.

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La rafle du Vélodrome d’Hiver, souvent appelée « rafle du Vél’d’Hiv » (aussi orthographiée « rafle du Vel’ d’Hiv’ » ou encore « rafle du Vél d’Hiv ») est la plus grande arrestation massive de Juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Entre les 16 et 17 juillet 1942, plus de treize mille personnes, dont près d’un tiers étaient des enfants, ont été arrêtées avant d’être détenus au vélodrome d’hiver mais aussi dans d’autres camps, dans des conditions d’hygiène déplorables et presque sans eau ni nourriture pendant cinq jours. Ils sont ensuite envoyés par trains de la mort vers le camp d’extermination d’Auschwitz. Moins d’une centaine d’adultes et aucun enfant ne reviendront.

Effectuées à la demande du Troisième Reich — qui, dans le cadre de sa politique d’extermination des populations juives d’Europe9, organise, en juillet 1942, une rafle à grande échelle de Juifs dans plusieurs pays européens, l’« opération Vent printanier » —, ces arrestations ont été menées avec la collaboration de neuf mille policiers et gendarmes français, sur ordre du gouvernement de Vichy, après des négociations avec l’occupant menées par René Bousquet, secrétaire général de la Police nationale. À la suite de ces négociations, initiées par Pierre Laval, les Juifs de nationalité française ont été exclus temporairement de cette rafle qui concernait essentiellement les Juifs étrangers ou apatrides, ou déchus de la nationalité française par la loi du 22 juillet 1940, ou encore ceux ayant le statut de réfugié dont plus de quatre mille enfants le plus souvent français nés de parents étrangers.

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