François Étienne Kellermann, maréchal.

François Étienne Kellermann (1770-1835) est un maréchal français du Premier Empire. Second duc de Valmy, il fut pair de France sous la Monarchie de Juillet.

Fils du maréchal d’Empire François Christophe Kellermann (1735-1820), François Étienne Kellermann naît le 4 août 1770 à Metz, une place forte française des Trois-Évêchés.

Kellermann entame sa carrière militaire comme sous-lieutenant dans le régiment de hussards commandé par son père François Christophe Kellermann. Il quitta rapidement ce régiment pour suivre en 1791 le chevalier de Ternau, nommé ambassadeur aux États-Unis. Rentré en France en 1793, il se rendit auprès de son père qui allait reprendre le commandement de l’armée des Alpes et d’Italie ; il devint son aide de camp, fit en cette qualité la campagne des Alpes, assista au siège de Lyon, et partagea la disgrâce de son père quand celui-ci fut incarcéré à la prison de l’Abbaye.

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Camille Desmoulins, avocat, journaliste et révolutionnaire.

Camille Desmoulins, né le 2 mars 1760 à Guise et mort guillotiné le 5 avril 1794 (16 germinal an II) à Paris, est un avocat, un journaliste et un révolutionnaire français. Avec Maximilien de Robespierre, Jean-Paul Marat et Georges Danton, il est l’une des figures majeures de la Révolution française.

Lucie-Simplice-Camille-Benoît Desmoulins est le fils aîné de Jean-Benoist-Nicolas Desmoulins (seigneur de Bucquoy et de Sémery, lieutenant général au bailliage de Guise, en Picardie) et de Marie-Madeleine Godart. Il a sept frères et sœurs. Né le 2 mars 1760, Camille Desmoulins est baptisé le 3 mars 1760 à l’église Saint-Pierre-Saint-Paul à Guise.

Camille entre comme boursier au lycée Louis-le-Grand, où il fait de bonnes études : il est primé au concours général, la même année que son condisciple Maximilien de Robespierre. Étudiant en droit, le jeune bourgeois de province obtient son baccalauréat en septembre 1784, sa licence en mars 1785, prêtant le serment d’avocat au barreau de Paris le 7 mars 1785. Mais il bégaye, bredouille si bien qu’il n’a pas de clientèle et gagne difficilement sa vie en copiant des requêtes pour les procureurs.

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Manon Roland, salonnière et femme politique.

Manon Roland, née Jeanne Marie Phlipon le 17 mars 1754 à Paris, et guillotinée dans la même ville le 8 novembre 1793, est une salonnière et personnalité politique française.

Égérie des Girondins puis, plus tard, des Romantiques ; elle fut une des figures de la Révolution française et joua un rôle majeur au sein du parti girondin. Elle poussa son mari, Jean-Marie Roland de La Platière, au premier plan de la vie politique de 1791 à 1793.

Jeanne Marie Phlipon est la fille de Marguerite Bimont et de Gatien Phlipon – ou Phlippon – maître graveur à Paris au no 41 quai de l’Horloge, homme aisé mais joueur et coureur de jupons. Placée en nourrice jusque l’âge de deux ans elle est la seule survivante des sept enfants du couple et concentra toute l’affection de ses parents. Enfant pieuse et très intelligente, au caractère ferme et résolu, Manon montra de grandes aptitudes pour les études, un esprit vif et enthousiaste. À quatre ans, elle savait déjà lire. Un frère de sa mère, l’abbé Bimont, lui apprit le latin. À huit ans, elle se passionna pour la lecture de la Vie des hommes illustres de Plutarque qui resta un de ses auteurs favoris et elle avait lu la Bible, le Roman Comique de Scarron, un traité des Guerres civiles d’Appien, les Mémoires de Pontis et de mademoiselle de Montpensier, un traité sur l’Art héraldique. Elle lit ensuite Fénelon, Le Tasse et Locke. Bossuet, Massillon, et d’autres philosophes tels Montesquieu ou Voltaire.

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