Robert Delaunay, peintre.

Robert Delaunay est un peintre français né le 12 avril 1885 à Paris et mort le 25 octobre 1941 à Montpellier. Avec sa femme Sonia Delaunay et quelques autres, il est le fondateur et le principal artisan du mouvement orphiste, branche du cubisme et important mouvement d’avant-garde du début du XXe siècle. Ses travaux sur la couleur prennent pour origine plusieurs théories de la loi du contraste simultané des couleurs, formulées par Michel-Eugène Chevreul. Par un travail concentré sur l’agencement des couleurs sur la toile, il cherche l’harmonie picturale.

Delaunay fait partie d’une génération d’avant-garde, particulièrement prolifique sur le plan artistique entre 1912 et 1914. Il est très lié (en correspondance, en art, voire en amitié) avec les poètes Guillaume Apollinaire et Blaise Cendrars, les peintres russes Vassily Kandinsky et Michel Larionov, les peintres allemands August Macke ou Franz Marc, le peintre slovaque Geza Szobel.

Après la guerre, il se lie d’amitié avec les artistes du mouvement surréaliste, dont il réalise plusieurs portraits, sans pour autant adopter leurs points de vue et leurs visions artistiques. Il aura notamment une amitié forte et durable avec le poète Tristan Tzara.

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La Dame de Brassempouy.

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La Dame de Brassempouy, appelée aussi Dame à la Capuche, est un fragment de statuette en ivoire. Datant du Paléolithique supérieur (Gravettien, 29 à 22 000 ans AP), elle constitue l’une des plus anciennes représentations réalistes de visage humain, et sans doute même, la plus ancienne mise au jour.

Brassempouy est un petit village du département des Landes, sur le territoire duquel se trouvent deux gisements parmi les plus anciennement explorés en France, distants d’une centaine de mètres, la « galerie des Hyènes » et la « grotte du Pape ».

Cette dernière fut explorée dès 1881 par Pierre-Eudoxe Dubalen puis par Joseph de Laporterie et Édouard Piette à partir de 1894. La date des premières fouilles explique le peu d’attention porté initialement à la stratigraphie du site. Néanmoins, Édouard Piette décrivit des niveaux attribués au Solutréen supérieur et moyen puis, à la base, une couche pour laquelle il proposa le qualificatif d’« éburnéen » en raison de l’abondance des fragments d’ivoire. C’est dans ces niveaux, aujourd’hui rattachés au Gravettien, qu’il recueillit plusieurs fragments de statuettes féminines dont la « Dame à la Capuche » dès 1894.

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L’abbaye de Saint-Génis-des-Fontaines (Pyrénées orientales).

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L’abbaye de Saint-Génis-des-Fontaines est un ancien monastère bénédictin situé dans le centre du village de Saint-Génis-des-Fontaines dans le département français des Pyrénées-Orientales et la région Occitanie.

Il n’y a plus de moines dans l’abbaye depuis la Révolution française, mais les bâtiments subsistent toujours, notamment l’église, aujourd’hui église paroissiale, et le cloître. Les autres bâtiments sont pour la plupart devenus des propriétés privées.

Le monastère fut vraisemblablement fondé au VIIIe siècle, voire au tout début du IXe siècle. Toujours est-il qu’il existait déjà en 819, date de sa première mention, dans laquelle est nommé son fondateur, l’abbé Sentimirus. Environ un siècle plus tard, le monastère ayant été saccagé, un acte daté du 9 juillet 981 émanant de Lothaire (roi de la dynastie carolingienne régnant alors sur la France) confirme le rétablissement total des bâtiments qui ont été détruits par les païens (probablement des Normands). Placée sous la protection directe des souverains successifs de la province (les comtes du Roussillon puis les rois d’Aragon), l’abbaye entre en plein essor, comme l’atteste une nouvelle consécration de l’église, alors agrandie, en 1153. Un peu plus tard, au XIIIe siècle, un cloître en marbre est ajouté au Nord-Est de l’église abbatiale.

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