Robert Surcouf, corsaire français.

Robert Surcouf (né le 12 décembre 1773 à Saint-Malo – mort le 8 juillet 1827 à Saint-Servan) est un corsaire français.

Embarqué dès l’âge de 13 ans, il devient ensuite capitaine corsaire. Il harcèle les marines marchandes et militaires britanniques, non seulement sur les mers de l’Europe, mais aussi sur celles de l’Inde. Ses activités le font reconnaître – il est nommé membre de la Légion d’honneur le 26 prairial an XII (14 juin 1804) – et l’enrichissent. Il devient l’un des plus riches et puissants armateurs de Saint-Malo et un prospère propriétaire de 800 hectares de terrain.

Charles Surcouf de Boisgris possède une propriété près de Cancale qu’il exploite sous forme de domaine agricole. Robert grandit parmi ses deux frères aînés : Charles, né en 1765 et Nicolas-Augustin, en 1769. Il a une petite soeur, Rose, et un petit frère, Noël.

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Joseph-Louis Gay-Lussac, chimiste et physicien

Joseph Louis Gay-Lussac, né à Saint-Léonard-de-Noblat le 6 décembre 1778 et mort à Paris le 9 mai 1850, est un chimiste et physicien français, connu pour ses études sur les propriétés des gaz.

Ces travaux méticuleux en physique et chimie pneumatique, dans la continuité de Lavoisier et dans le respect de l’école newtonienne d’Arcueil, ont ouvert une voie paradoxale, mais assurée, aux notions fondamentales de la chimie atomique, à commencer par le nombre d’Avogadro et la molarité.

Au terme de ses études en novembre 1803, il continue à être rémunéré comme aide de laboratoire à l’École polytechnique, puis y est nommé répétiteur de chimie auprès de Antoine-François Fourcroy le 23 septembre 1804 avec un salaire annuel de

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Ferdinand-Victor-Eugène Delacroix, peintre.

Peintre français, fils du conventionnel Charles Delacroix, né à Charenton-Saint-Maurice le 26 avril 1798, mort le 13 août 1863. Par sa mère, Eugène descendait de Aben, un élève distingué de Boulle, et était allié aux Riesener dont le père a signé tant de chefs-d’oeuvres du meuble et le fils Henri des

tableaux estimés. Dès son enfance, Eugène Delacroix ne révéla pas comme tant d’autres des dispositions spéciales et exclusives pour la peinture : après de solides études au lycée Louis-le-Grand, il montra, ce qui est plus intéressant, un don général pour l’art; c’est la musique qui sembla l’attirer de préférence, et toute sa vie il resta amoureux de cet art, auquel sa violente passion pour la peinture, qui se manifesta bientôt, put seule l’arracher. En 1815 (il avait dix-sept ans), il souhaitait, en faisant de la musique, son étude préférée, acquérir quelques notions de peinture, et par son oncle Henri Riesener il se fit présenter à Guérin; mais il inspira peu de sollicitude à son maître, et les palmarès de l’École des beaux-arts furent sur son nom d’un mutisme peu

Eugène Delacroix, carte maximum, Saint-Maurice 2/06/1951.

encourageant. Pourtant une toile, Dames romaines se dépouillant pour la patrie (1818), offre déjà un certain intérêt. Vers cette époque, il gagnait quelque menu argent à faire des lavis industriels et en 1819, devenu orphelin, il tomba dans les plus grands embarras pécuniaires.

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