Monseigneur Denys Auguste Affre, archevêque de Paris

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Denys Auguste Affre, né à Saint-Rome-de-Tarn (Aveyron), le 27 septembre 1793, et mort à Paris, le 27 juin 1848, fut le 126e archevêque de Paris.

Entré à quatorze ans au séminaire de Saint-Sulpice (alors sous la direction de son oncle Pierre-Denis Boyer), il acheva brillamment ses études et fut quelque temps professeur de philosophie au séminaire de Nantes. Ordonné prêtre le 16 mai 1818, il rejoignit les sulpiciens, puis fut successivement vicaire général des diocèses de Luçon et d’Amiens (1823-1833), et évêque coadjuteur de Strasbourg en 1839.

Il ne remplit jamais cette dernière fonction, ayant été appelé entre-temps comme vicaire capitulaire de Paris (conjointement avec MM. Foret et Morille), à la mort de l’archevêque Hyacinthe-Louis de Quélen. Le 6 août 1840 à Notre-Dame de Paris, il fut sacré archevêque.

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Armand Barbès, militant républicain français.

Armand Barbès, né le 18 septembre 1809 à Pointe-à-Pitre et mort le 26 juin 1870 à La Haye, est un militant républicain français, opposant à la monarchie de Juillet.

À la suite des événements du 12 mai 1839, journée d’insurrection durant laquelle les républicains de la Société des saisons tentent de renverser Louis-Philippe, il est condamné à la détention perpétuelle, puis libéré par la révolution de 1848. Le 15 mai 1848, lorsque des militants des clubs tentent d’imposer leur loi au gouvernement provisoire, il est incarcéré, avant d’être amnistié en 1854. Il choisit par la suite de s’exiler aux Pays-Bas.

 

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Louis-Auguste Blanqui, homme politique français.

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Inlassable agitateur révolutionnaire 
de la monarchie à la IIIe République, 
Auguste Blanqui, dit l’Enfermé, a passé 
la moitié de sa vie en prison. Pour Jules Vallès, 
il est le « mathématicien froid de la révolte ».

L’ombre de Blanqui plane sur la 
Commune. Si son nom est celui de ceux qui n’en ont pas et représente un grand danger pour les versaillais, il en est le grand absent. Il est emprisonné le 17 mars 1871, la veille de l’insurrection. Il est alors en fuite, loin de Paris, malade, recherché pour sa participation aux émeutes du 31 octobre 1870 à Paris. Thiers se réjouit à l’annonce de son arrestation à Loulié (Lot) : « Enfin, nous tenons le plus scélérat de tous ! » Le lendemain Blanqui est conduit à l’hôpital de Figeac, le jour même où la Commune de Paris est proclamée. Il est transféré à la prison de Cahors, mis au secret au fort du Taureau, dans la baie de Morlaix (où il écrit le seul livre publié de son vivant, l’Éternité par les astres. Hypothèse astronomique), puis condamné à la perpétuité, avant d’être incarcéré à Clairvaux, sa dernière prison. Il n’a probablement rien su de la Semaine sanglante.

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